28ème dimanche du T.O – B : Dieu nous appelle
AIMER DIEU ET AIMER NOS FRERES: ET LE ROYAUME EST DEJA LA !
Un jeune homme riche vient demander à Jésus de lui donner la clé pour avoir la vie éternelle en héritage, le Royaume de Dieu. Jésus va l’amener à comprendre que l’observance de la loi de Dieu ne suffit pas.
Sa quête authentique de Dieu et du royaume, est reconnue par Jésus. Trouver le Royaume conduit à faire des choix. Saurons-nous alléger parmi nos priorités et nos richesses ? Revisitons ce qui nous fait riche, ce à quoi on tient, et demandons-nous quelle place y est laissée pour le Seigneur.
Entrer dans le royaume c’est aimer Dieu et aimer le prochain : « vends tes biens, donne-les aux pauvres ; …puis viens et suis-moi ». Un oui, et le royaume est déjà là, même avec toutes sortes de limites et de défauts, dès maintenant, si je laisse la place à l’amour de Dieu et de l’autre dans ma vie.
La joie est donnée alors ; tout le contraire de la tristesse éprouvée par le jeune homme qui a renoncé à sa quête.
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Aujourd’hui, je me présente à vous comme diacre permanent, après mon ordination le 9 octobre par Mgr Michel AUPETIT à St Sulpice, et je remercie toutes celles et ceux qui m’ont accompagné par leur présence ou par leur soutien et leur prière. Et que de joie manifestée !
Cela vient d’un appel reçu, mais ne s’est pas fait sans moi, sans une réponse et un engagement. Mon épouse, qui est au ciel, est aussi au coeur de ce choix. Cela devait passer par un long discernement sur mes priorités, sur ce qui me fait riche, pour faire un choix plus radical. Cela conduit à alléger mon sac à dos, pour mieux suivre le Seigneur, à laisser du vide dans mon être pour Lui faire de la place. Et c’est précisément en méditant l’Evangile de ce jour au cours d’une retraite que je me suis décidé à entrer dans une démarche de discernement vers l’ordination.
Le regard posé par Jésus et sa tendresse pour ce jeune homme en recherche m’a touché et je l’ai reçu comme s’il était porté sur moi. Le Diaconat n’est évidemment pas la seule réponse possible, mais c’est celle que je choisis librement aujourd’hui, ou plutôt celle dans laquelle l’Eglise m’a demandé de m’engager et que j’ai acceptée ; c’est une des voies de l’amour que Dieu attend : aimer le Seigneur, aimer son Eglise, aimer les frères et soeurs humains. La joie est déjà de la partie !
Cette mission reçue est celle du service, à l’image du Christ serviteur – autant qu’il est possible humainement ; au service de la Parole, de la prière, notamment liturgique, et de la charité. C’est accepter de se tenir sur le seuil, d’être simplement image d’une Eglise présente au monde, puisque j’ai une famille, un métier, des responsabilités « civiles » par ailleurs.
J’ai conscience que ce choix est donné, je n’ai eu qu’à dire oui, à l’interpellation de sept frères et soeurs, qui sans le savoir ont été les petits anges du Seigneur me montrant le chemin.
Christophe BAULINET
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